Ayame Nagazaki (coma-récit à la première personne) - Qui suis-je ?
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Ayame Nagazaki (coma-récit à la première personne) - Qui suis-je ?
« Naoko, c’est comme ça que nous l’appellerons » - C’est ce que j’avais entendu, c’est ce je m’étais souvenue. Comment était-ce possible ? Je n’en sais rien. On dit que quand on meurt, notre vie défile devant nos yeux, et c’est ce qu’il se passe pour moi. Toutes ces parties noires, celles que je n’avais jamais pu élucider, ces moments d’oublis, reviennent en moi, ils avaient toujours étais enfouis dans une partie inconsciente de mon cerveau, mais, j’ai toujours eu peur de m’y aventurer et d’y découvrir la terrible vérité. Je savais dans les grandes lignes ce qui m’était arrivé, mais je n’en avais aucun souvenir jusqu’à maintenant. Dans ce monde dans le quelle mon deuxième moi est né, je me nomme Ayame Nagazaki. Une identité inventée de toute part, une identité dont je me suis accommodée sans me poser de questions, jusqu’à ce que je rencontre la personne à qui on avait plagié cette identité pour me le donner. A ce moment-là, j’ai naïvement pensé que ce n’était qu’une coïncidence, que c’est la première fois qu’elle et moi nous nous rencontrions, mais rapidement, la vérité est venue me frapper de plein fouet, et ce que j’avais essayé de me cacher ressortait petit à petit. Je suis Ayame Nagazaki, expérience provenant du projet Nagazaki, c’est ce qu’on m’a dit, à partir de ce moment tout ce que j’étais n’étais plus d’actualité, je ne savais plus.
Qui suis-je ? Une question qui ne m’a jamais quitté, mais pourtant, à nouveau, apprenant cette vérité fracassante j’ai préféré ignorer, ignorer n’être qu’une espèce de clone, ignorer que les géniteurs de mon corps originel m’avaient vendu contre de l’argent. A nouveau j’ai voulu vivre, mais quelque chose en moi changeait, cette fois ci, à cause de tout autre chose, mon KI de millenium, me rendant de plus en plus gentille, qu’importe ce qu’il m’arrivait, je trouvais toujours le moyen de sourire, et à nouveau, ma véritable identité s’effaçait. Zero attaquant, m’a fait me rappeler que je n’étais qu’un clone, qu’une expérience ratée bonne à être exterminée. Il m’avait kidnappée, et encore une fois, le trou noir, encore une fois, j’ai voulu effacer ce qui ne me plaisait pas. De retour au lycée je n’étais plus qu’une ombre, cette fois ci, je n’avais plus d’identité, je n’étais que tristesse, rage, et vengeance. Mais mon ki était toujours là effaçant petit à petit mes émotions négatives, se nourrissant de mon déni. Jusqu’à ce qu’à nouveau, je redevienne quelque chose, une esclave de ma nature, je ne m’en étais pas rendu compte, jusqu’à ce que je rencontre Ryn. Naïvement, j’ai pensé pouvoir la changer, naïvement, j’ai pensé pouvoir faire en sorte que son KI n’avale pas son identité, mais j’ai échoué, et à cause de moi, comme moi, Ryn s’est perdu. Cette Ryn que je me disais aimer.
Mais est-ce vrai ? Est-ce moi qui l’aime ? Ou mon Ki ? Ayame ? Naoko ? Naoko cette enfant née d’une famille de millenium, elle aurait dû avoir une vie normal, des parents, une petite maison, se faire discrète, vivre en paix, peut-être dans une forêt, en communion avec la nature qui sait ? Mais ça n’avait jamais été le cas, parce que Naoko, cette fille que j’aurais dû être, avait été effacée le jour même où ses parents l’ont vendu contre de l’argent, je n’avais même pas 1 an. Je suis alors devenue le numero 27. Une partie de ma vie qui elle aussi était restée dans le sombre, mais je me souviens maintenant. Je n’étais pas la seule à avoir un numéro, toute les autres filles avant moi devaient devenir Ayame Nagazaki, mais je suis la seule à avoir survécu aux traitements lourds, à la torture, à la solitude, la tristesse, à cette époque, je n’étais rien, juste un numéro sans réel sentiments, à part la peur. Je me souviens aussi de cette femme, aux yeux verts, de qui je rêvais chaque nuit, je la voyais devenir de plus en plus fort chaque jours, se battant contre ses propres démons, et c’est à ça que je m’étais accrochée, il m’a fallu tout ce temps pour me rendre compte que l’héroïne de mes rêve était la directrice. Mais à nouveau, ça n’avait duré qu’un temps, tout mon temps en tant que numéro 27, dans ce laboratoire, jusqu’à ce qu’un jour, j’en sorte, je n’étais pas morte comme toute les autres filles, mais mes pouvoirs étaient faibles, le projet Nagazaki s’arrêta donc là, sur cet échec que j’étais. Ils me rendirent à ma famille, changeant leur identité, changeant mon identité, ils devaient me garder sous surveillance, ils étaient payés pour ça, je n’avais que 8 ans, et à nouveau, on m’enfermait. J’étais devenue Ayame Nagazaki, la riche héritière de la chaine d’hôtel Nagazaki, fille d’Hayato Nagazaki, et de Fleur Nagazaki. A partir de ce moment, on m’avait souvent laissée seule, avec comme seule compagnie des livres, et des poupées. Puis, rapidement, un maitre des forces spécial m’apprenant à me battre, à me défendre, et pendant des années, je n’ai eu le droit qu’à ça. Mes peu de contacts étaient mes servants et servantes qui profitaient souvent de ma naïveté. La nuit, je ne rêvais plus de mon héroïne, elle avait disparu avec ce qui restait de mon innocence. La folie était devenue mon allié, je parlais souvent seule, donnant une personnalité à mes poupées que je faisais bouger avec mes pouvoirs.
Et à nouveau, je n’avais pas d’identité. Souvent, je me battais avec mon professeur, il en profitait pour me faire mal, me briser les os encore et encore, ce n’était pas grave, je guérissais vite, et je ne disais rien, je ne savais pas quoi dire, pour moi, tout ça était normal, je méritais ses coups, je méritais ses baisés volés, ses mains sales sur mon corps d’enfant. Je n’avais même pas peur, je ne connaissais plus ce sentiment, la mort pour moi n’aurait été qu’une libération, mais cette libération, je ne voulais pas me la donner, je n’étais rien, et le rien que j’étais vivait comme tel. A mes 12 ans, les géniteurs de mon corps originel avaient décidés de me montrer au publique sous la demande de ce dernier, tout le monde voulait voir la petite princesse Nagazaki, retenue dans sa chambre en raison de problèmes de santés. Si seulement ils savaient. Mais ce n’était pas le cas, ils l’adulaient tous, mes beaux et longs cheveux blonds, mon visage de poupée et mes yeux gris perçants, j’étaits devenue le jouet de ces riches. Beaucoup de prétendant, des pervers, d’une cinquantaine d’année, voulant jouer avec mon petit corps. A nouveau j’avais été souillée, mais pour moi, c’était normal, je n’étais rien. Pendant encore 4 ans ma vie n’avait été qu’abus, combat, luxure, et solitude sentimentale. J’étais tout de même tombée amoureuse de mon maitre de combat, piégée dans un syndrome de Stockholm constant.
A mes 16 ans, on m’a proposé d’entrer dans une école, une école pour les personnes comme moi. Je venais d’apprendre que je n’étais pas la seule personne à avoir des pouvoirs. Ma première école, la première fois que j’étais en contact avec des gens de mon âge. Tsuguna Icho. Un établissement qui pour certaines étaient une prison, mais qui pour elle était une libération, mais aillant tout ma vie été un oiseau en cage, je ne me suis pas intégrée tout de suite, j’ai fait ce qui me semblait juste, je couchais avec tout le monde, parce que c’est ce qu’on m’avait appris, qu’il fallait donner son corps pour être aimée. Je me faisais souvent battre, souvent, j’avais cru mourir, parce que j’étais faible, personne n’aimait les gens faible. Je n’en avais rien à faire de rester faible, jusqu’à ce que je rencontre Sayoko, elle était devenue ma nouvelle héroïne, et pour elle, j’ai commencé à changer, je ne devenais pas plus humaine, bien au contraire, ma passivité se transformait en haine, en rage, je ne voulais plus être faible, alors je m’entrainais de plus en plus jusqu’à devenir moi-même un bourreau. La pitié m’avait quitté, enfin je devenais quelqu’un, mais était-ce vraiment moi ? Ou que le début d’un schéma complexe qui allait s’amorcer ? Pendant un moment, en tout cas, c’est ce que j’étais, jusqu’à ce que mon dossier soit transféré à Miyagawa. A partir de là, tout avait changé, la directrice m’avait remise à ma place, me montrant à nouveau, que je n’étais rien.
Mais petit à petit ce rien se remplissait de puissance, et de KI le modelant à sa façon, jusqu’à l’attaque de Zero, et à nouveau, j’étais dans ce laboratoire, le projet Nagazaki venait d’être relancé, mon corps était le sujet test. Longtemps j’avais pensé ne pas pouvoir toucher encore plus le fond, mais je m’étais grandement trompée. Je n’étais plus Naoko, je n’étais plus le numéro 27, je n’étais plus Ayame Nagazaki, je n’étais qu’un morceau de chair dont on se servait pour arriver à ses fins. Ils m’avaient soigné, dans la mesure du possible. Tout ça pour tester une nouvelle drogue, une drogue servant à utiliser le pouvoir de la comète d’une façon beaucoup plus poussée en échange de dégâts internes non négligeable. Et c’est ainsi que pendant deux mois, j’avais le droit à des injections tous les jours, je résistait bien, étant une millenium, je me soignais assez pour qu’ils puissent recommencer encore et encore me faisant subir une torture que j’avais préféré oublier jusqu’à maintenant. Puis, il y avait eu la dose de trop. Celle qui m’a fait perdre le contrôle, et qui a fait perdre la vie à tous ces gens. J’étais devenue un monstre. Mais à nouveau, j’ai préféré oublier.
De retour au lycée, à nouveau je n’étais rien, jusqu’à ce que mon KI me remplisse de bonté. J’étais devenue la gentille Ayame, celle qui voulait protéger les gens, celle qui donnait son temps, sa vie, et sa santé pour toutes les âmes perdus. La millenium de base. La gentille Ayame qui voulait sauver même ceux qui me faisaient du mal, après tout, pourquoi pas ? N’a-t-on pas tous le droit à une deuxième chance ? J’étais bien comme ça, je pensais que tout irais mieux, que j’allais m’habituer à cette vie, que j’étais cette personne et que mon KI n’y était pour rien. Mais Ryn m’a prouvé le contraire, elle m’avait brisé, et je ne m’étais même pas défendu, espérant naïvement qu’elle s’arrête d’elle-même. Ce que je ressentais pour cette fille était diffèrent, un lien plus profond, plus poussée, comme si j’avais une connexion avec. Mais je l’ai trahis, sans doute mon ancien moi revenu à la charge, et son KI l’a avalée, à cause de moi elle a perdu ce que je jalousais le plus chez elle, son identité. Comme moi, elle n’est plus rien, à part l’esclave de sa nature. Qu’allait-elle devenir ? Qu’allais-je devenir ? Naoko, numéro 27, Ayame Nagazaki ? Qui suis-je vraiment ?
Qui suis-je ? Une question qui ne m’a jamais quitté, mais pourtant, à nouveau, apprenant cette vérité fracassante j’ai préféré ignorer, ignorer n’être qu’une espèce de clone, ignorer que les géniteurs de mon corps originel m’avaient vendu contre de l’argent. A nouveau j’ai voulu vivre, mais quelque chose en moi changeait, cette fois ci, à cause de tout autre chose, mon KI de millenium, me rendant de plus en plus gentille, qu’importe ce qu’il m’arrivait, je trouvais toujours le moyen de sourire, et à nouveau, ma véritable identité s’effaçait. Zero attaquant, m’a fait me rappeler que je n’étais qu’un clone, qu’une expérience ratée bonne à être exterminée. Il m’avait kidnappée, et encore une fois, le trou noir, encore une fois, j’ai voulu effacer ce qui ne me plaisait pas. De retour au lycée je n’étais plus qu’une ombre, cette fois ci, je n’avais plus d’identité, je n’étais que tristesse, rage, et vengeance. Mais mon ki était toujours là effaçant petit à petit mes émotions négatives, se nourrissant de mon déni. Jusqu’à ce qu’à nouveau, je redevienne quelque chose, une esclave de ma nature, je ne m’en étais pas rendu compte, jusqu’à ce que je rencontre Ryn. Naïvement, j’ai pensé pouvoir la changer, naïvement, j’ai pensé pouvoir faire en sorte que son KI n’avale pas son identité, mais j’ai échoué, et à cause de moi, comme moi, Ryn s’est perdu. Cette Ryn que je me disais aimer.
Mais est-ce vrai ? Est-ce moi qui l’aime ? Ou mon Ki ? Ayame ? Naoko ? Naoko cette enfant née d’une famille de millenium, elle aurait dû avoir une vie normal, des parents, une petite maison, se faire discrète, vivre en paix, peut-être dans une forêt, en communion avec la nature qui sait ? Mais ça n’avait jamais été le cas, parce que Naoko, cette fille que j’aurais dû être, avait été effacée le jour même où ses parents l’ont vendu contre de l’argent, je n’avais même pas 1 an. Je suis alors devenue le numero 27. Une partie de ma vie qui elle aussi était restée dans le sombre, mais je me souviens maintenant. Je n’étais pas la seule à avoir un numéro, toute les autres filles avant moi devaient devenir Ayame Nagazaki, mais je suis la seule à avoir survécu aux traitements lourds, à la torture, à la solitude, la tristesse, à cette époque, je n’étais rien, juste un numéro sans réel sentiments, à part la peur. Je me souviens aussi de cette femme, aux yeux verts, de qui je rêvais chaque nuit, je la voyais devenir de plus en plus fort chaque jours, se battant contre ses propres démons, et c’est à ça que je m’étais accrochée, il m’a fallu tout ce temps pour me rendre compte que l’héroïne de mes rêve était la directrice. Mais à nouveau, ça n’avait duré qu’un temps, tout mon temps en tant que numéro 27, dans ce laboratoire, jusqu’à ce qu’un jour, j’en sorte, je n’étais pas morte comme toute les autres filles, mais mes pouvoirs étaient faibles, le projet Nagazaki s’arrêta donc là, sur cet échec que j’étais. Ils me rendirent à ma famille, changeant leur identité, changeant mon identité, ils devaient me garder sous surveillance, ils étaient payés pour ça, je n’avais que 8 ans, et à nouveau, on m’enfermait. J’étais devenue Ayame Nagazaki, la riche héritière de la chaine d’hôtel Nagazaki, fille d’Hayato Nagazaki, et de Fleur Nagazaki. A partir de ce moment, on m’avait souvent laissée seule, avec comme seule compagnie des livres, et des poupées. Puis, rapidement, un maitre des forces spécial m’apprenant à me battre, à me défendre, et pendant des années, je n’ai eu le droit qu’à ça. Mes peu de contacts étaient mes servants et servantes qui profitaient souvent de ma naïveté. La nuit, je ne rêvais plus de mon héroïne, elle avait disparu avec ce qui restait de mon innocence. La folie était devenue mon allié, je parlais souvent seule, donnant une personnalité à mes poupées que je faisais bouger avec mes pouvoirs.
Et à nouveau, je n’avais pas d’identité. Souvent, je me battais avec mon professeur, il en profitait pour me faire mal, me briser les os encore et encore, ce n’était pas grave, je guérissais vite, et je ne disais rien, je ne savais pas quoi dire, pour moi, tout ça était normal, je méritais ses coups, je méritais ses baisés volés, ses mains sales sur mon corps d’enfant. Je n’avais même pas peur, je ne connaissais plus ce sentiment, la mort pour moi n’aurait été qu’une libération, mais cette libération, je ne voulais pas me la donner, je n’étais rien, et le rien que j’étais vivait comme tel. A mes 12 ans, les géniteurs de mon corps originel avaient décidés de me montrer au publique sous la demande de ce dernier, tout le monde voulait voir la petite princesse Nagazaki, retenue dans sa chambre en raison de problèmes de santés. Si seulement ils savaient. Mais ce n’était pas le cas, ils l’adulaient tous, mes beaux et longs cheveux blonds, mon visage de poupée et mes yeux gris perçants, j’étaits devenue le jouet de ces riches. Beaucoup de prétendant, des pervers, d’une cinquantaine d’année, voulant jouer avec mon petit corps. A nouveau j’avais été souillée, mais pour moi, c’était normal, je n’étais rien. Pendant encore 4 ans ma vie n’avait été qu’abus, combat, luxure, et solitude sentimentale. J’étais tout de même tombée amoureuse de mon maitre de combat, piégée dans un syndrome de Stockholm constant.
A mes 16 ans, on m’a proposé d’entrer dans une école, une école pour les personnes comme moi. Je venais d’apprendre que je n’étais pas la seule personne à avoir des pouvoirs. Ma première école, la première fois que j’étais en contact avec des gens de mon âge. Tsuguna Icho. Un établissement qui pour certaines étaient une prison, mais qui pour elle était une libération, mais aillant tout ma vie été un oiseau en cage, je ne me suis pas intégrée tout de suite, j’ai fait ce qui me semblait juste, je couchais avec tout le monde, parce que c’est ce qu’on m’avait appris, qu’il fallait donner son corps pour être aimée. Je me faisais souvent battre, souvent, j’avais cru mourir, parce que j’étais faible, personne n’aimait les gens faible. Je n’en avais rien à faire de rester faible, jusqu’à ce que je rencontre Sayoko, elle était devenue ma nouvelle héroïne, et pour elle, j’ai commencé à changer, je ne devenais pas plus humaine, bien au contraire, ma passivité se transformait en haine, en rage, je ne voulais plus être faible, alors je m’entrainais de plus en plus jusqu’à devenir moi-même un bourreau. La pitié m’avait quitté, enfin je devenais quelqu’un, mais était-ce vraiment moi ? Ou que le début d’un schéma complexe qui allait s’amorcer ? Pendant un moment, en tout cas, c’est ce que j’étais, jusqu’à ce que mon dossier soit transféré à Miyagawa. A partir de là, tout avait changé, la directrice m’avait remise à ma place, me montrant à nouveau, que je n’étais rien.
Mais petit à petit ce rien se remplissait de puissance, et de KI le modelant à sa façon, jusqu’à l’attaque de Zero, et à nouveau, j’étais dans ce laboratoire, le projet Nagazaki venait d’être relancé, mon corps était le sujet test. Longtemps j’avais pensé ne pas pouvoir toucher encore plus le fond, mais je m’étais grandement trompée. Je n’étais plus Naoko, je n’étais plus le numéro 27, je n’étais plus Ayame Nagazaki, je n’étais qu’un morceau de chair dont on se servait pour arriver à ses fins. Ils m’avaient soigné, dans la mesure du possible. Tout ça pour tester une nouvelle drogue, une drogue servant à utiliser le pouvoir de la comète d’une façon beaucoup plus poussée en échange de dégâts internes non négligeable. Et c’est ainsi que pendant deux mois, j’avais le droit à des injections tous les jours, je résistait bien, étant une millenium, je me soignais assez pour qu’ils puissent recommencer encore et encore me faisant subir une torture que j’avais préféré oublier jusqu’à maintenant. Puis, il y avait eu la dose de trop. Celle qui m’a fait perdre le contrôle, et qui a fait perdre la vie à tous ces gens. J’étais devenue un monstre. Mais à nouveau, j’ai préféré oublier.
De retour au lycée, à nouveau je n’étais rien, jusqu’à ce que mon KI me remplisse de bonté. J’étais devenue la gentille Ayame, celle qui voulait protéger les gens, celle qui donnait son temps, sa vie, et sa santé pour toutes les âmes perdus. La millenium de base. La gentille Ayame qui voulait sauver même ceux qui me faisaient du mal, après tout, pourquoi pas ? N’a-t-on pas tous le droit à une deuxième chance ? J’étais bien comme ça, je pensais que tout irais mieux, que j’allais m’habituer à cette vie, que j’étais cette personne et que mon KI n’y était pour rien. Mais Ryn m’a prouvé le contraire, elle m’avait brisé, et je ne m’étais même pas défendu, espérant naïvement qu’elle s’arrête d’elle-même. Ce que je ressentais pour cette fille était diffèrent, un lien plus profond, plus poussée, comme si j’avais une connexion avec. Mais je l’ai trahis, sans doute mon ancien moi revenu à la charge, et son KI l’a avalée, à cause de moi elle a perdu ce que je jalousais le plus chez elle, son identité. Comme moi, elle n’est plus rien, à part l’esclave de sa nature. Qu’allait-elle devenir ? Qu’allais-je devenir ? Naoko, numéro 27, Ayame Nagazaki ? Qui suis-je vraiment ?
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